Le Syndicat financier: de la Révolution tranquille au décloisonnement des institutions financières, 1960-1987
Résumé
La Révolution tranquille provoque des interventions massives de l’État du Québec dans l’économie et la société et un endettement très important pour en financer les investissements. Emprunter est devenu une nécessité et cela suscite des débats importants autour du rôle joué par le syndicat financier canadien responsable des émissions du Gouvernement et des organismes publics. Dans un contexte d’émancipation politique, sociale et économique des Québécois francophones qui suscite des résistances au Canada, le Gouvernement doit trouver d’autres sources de financement pour contourner le pouvoir du syndicat canadien. Pendant la période 1960- 1987, Il réussit à drainer une partie de l’épargne québécoise au moyen des obligations d’épargne et de la Caisse de dépôt et de placement du Québec et à puiser une part très importante de ses besoins financiers dans des marchés internationaux, européens d’abord, puis asiatiques, en profondes transformations.
Poursuivez votre lecture !
Le Québec emprunte
Syndicats financiers et finances gouvernementales, 1867-1987.
Disponible en librairie dès le 17 novembre prochain !
- VALLIÈRE. Marc, Le Québec emprunte. Syndicats financiers et finances gouvernementales, 1867-1987
Au moment où le débat sur l’ampleur de la dette publique du Québec fait rage, un regard rétrospectif sur les emprunts passés du gouvernement s’impose. Comment, en effet, a-t-il réussi à emprunter, année après année, des sommes considérables qui font maintenant partie de la dette accumulée? Marc Vallières étudie les opérations de financement, à court et à long terme, de la multitude d’emprunts réalisés de 1874 à 1987 par le ministère des Finances du Québec et Hydro-Québec. Si les banques et maisons de courtage organisées en syndicats financiers sont des partenaires incontournables de ces activités, exercent-elles un pouvoir occulte sur les politiques gouvernementales québécoises?
Publié aux éditions du Septentrion