McNeil, Mantha Inc.


Nom de l’entrepriseMcNeil, Mantha Inc.
Nom d’origineCompagnie déposante du Canada
Type d’entrepriseCompagnie par actions
Siège socialMontréal
SuccursalesQuébec, Toronto, Vancouver, New York, Sydney (Australie)
FilialesLes Investissements Disnat Inc. (1983)
McNeil, Mantha, Arthur (Sydney, Australie) (1987)
Fondation24 juillet 1930
Historique1945 : Changement de nom - devient McNeil, Mantha Inc.
1957 : Départ d’Elzéard McNeil
1973 : Achat par A. Desaulniers, R. Désormeaux et R. Gagnon
1982 : Émission R.É.A. de Cascades inc
1983 : Achat de Disnat, courtier exécutant. Implication majeure dans les options sur actions
1984 : Premier appel public à l'épargne – actions cotées en Bourse
1985 : Ouverture d'un bureau à Vancouver
1986 : Tentative de fusion avec Bell, Gouinlock Limitée
Second appel à l’épargne (Réa) admise au RÉA
Ouverture d’un bureau à New York
1987 : Ouverture d’une compagnie opérante à Sydney
1991 : Disparition, achat par Dominion Securities
Principaux dirigeantsLionel Mantha président (1945-1973), Elzéard McNeil (1945-1958).
Joseph Mayer. Aimé Domingue (Crédit Anglo-Français Ltée).
À partir de 1973, André Desaulniers, Raymond Desormeaux (J.T. Gendron Inc.) Richard Gagnon (Jacques Légaré et Cie Ltée)
Champs d’activitésObligations municipales, scolaires et religieuses, jusqu’en 1973.
Par la suite, options et titres cotés en bourse, RÉA, mainteneurs de marchés sur actions, obligations gouvernementales.

Notice

Fondée en 1945 par deux ex-employés de L.G. Beaubien & Cie, Elzéard McNeil et Lionel Mantha, la firme se lance à fond dans la commerce institutionnel d’obligations gouvernementales et municipales. Au milieu des années ’50, après le départ E. McNeil, son arbitragiste, la firme se replie sur l’activité plus traditionnelle d’emprunts municipaux, scolaires et religieux. Après un lent déclin au cours des années ’60, elle disposait d’un capital de 77,000$, en 1973. C’est à ce moment qu’elle est acquise par trois jeunes associés entreprenants: André Desaulniers, Raymond Desormeaux et Richard Gagnon. Ils conjuguent des expériences et des connaissances complémentaires : actions, obligations et gestion. La firme se développe alors rapidement en multipliant les premières et en doublant son chiffre d’affaires tous les deux ans. Entre autre, elle initie le commerce des titres obligataires détachés, au Québec.

Impliquée à fond dans le commerce des options sur actions dès leur lancement en 1983, la firme en demeure l’un des négociants les plus actifs au Canada. Compte tenu de sa taille, McNeil, Mantha est très présente sur les parquets boursiers comme exécutant ou mainteneur de marchés. Comme souscripteur, elle se spécialise dans les émissions RÉA d’entreprises québécoises de taille moyenne dont Les Papiers Cascades, Aligro et Tembec. Premier courtier canadien à offrir également les services d’un courtier exécutant (Disnat, en 1983), elle devient dès 1984 le premier courtier québécois dont les actions sont cotées en Bourse. Entre le changement de propriétaires et d’orientation en 1973 et sa disparition en 1991, le nombre d’employés passe de 3 à 300. La firme est acquise par Dominion Securities en 1991 pour une somme de plus de 20 $ millions.

Sources

Annuaires Lovell 1937-1938 et 1950

Chiasson, Claude. « McNeil Mantha transigera des options à Vancouver ». Les Affaires, 8 décembre 1984, p.37

Gagné, Jean-Paul. « McNeil Mantha : après New York et Sydney, bientôt Londres et Paris». Les Affaires, 20 juin 1987, pp. 2-3.

Montreal Bond Traders Association, Financial Roast – déc. 1938, journal satirique.

Montreal Bond Traders Association, 1977, Revue du 50e anniversaire.

Prospectus McNeil, Mantha – Premier appel public à l’épargne, Prospectus provisoire (14 mars 1984)

Sansfaçon, R. (1986). «André Desaulniers, collectionneur de premières». Revue Commerce, octobre 1986, pp. 26-32.

Les Affaires, 8 décembre 1984, page 37

Proulx, Claude. «L’épisode Bell Gouinlock oublié». Les Affaires, 26 juillet 1986, pp.5-5

Les Affaires, 30 juin 1987, pages 2 et 3

Correspondance de Jean McNeil – 14-15-18 novembre 2012

Brochu, Paul. (2003). «Entretien avec André Desaulniers». Montréal : IRÉC